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« Sans le rail, la transition écologique, c'est mission impossible ! »

AMIGA œuvre pour la promotion, la sauvegarde et la valorisation du viaduc de Garabit comme de la ligne de l'Aubrac. Nous souhaitons que le viaduc conserve sa raison d'être. Nous voulons que ce symbole du désenclavement du Massif Central continue d'assurer sa mission de service public.

Une cinquantaine de personnes étaient présentes le 25 octobre au théâtre Le Rex pour écouter Jean-Jacques Marchi, docteur ès Économie de l'université de Bordeaux à l'occasion de sa conférence Train et Écologie.

De nombreux soutiens
Parmi les présents, de nombreux élus, acteurs institutionnels, usagers et adhérents de l'association, dont :

  • Aline Hugonnet, Vice-présidente du conseil départemental du Cantal,
  • Mireille Vicard, adjointe au maire de Saint Flour,
  • Jocelyne Anfray, adjointe au maire de Saint-Chély-d'Apcher,
Autre personnalité et acteur essentiel de cette ligne : Monsieur Chapus, Directeur de l'usine Arcelor Mittal de Saint-Chély-d'Apcher qui s'est exprimé en soulignant l'importance du maintien de la ligne de l'Aubrac pour conserver la présence du site, premier employeur privé de Lozère. 
Le choix de l'aménagement durable du territoire
Les Vices-présidents chargés des transports des régions Auvergne–Rhône-Alpes et Occitanie étaient excusés. Néanmoins, ces membres d'honneur de l’association soutiennent l'action d'AMIGA. Martine Guibert avait transmis des éléments. En conclusion de son propos, elle concluait, "il y a deux lignes claires qui s'opposent : une lecture économique de court terme qui écarte l'enjeu écologique des territoires desservis par les lignes de desserte fine du territoire... Et une vision d'aménagement durable du territoire que je porte à la région et pour laquelle je me mobilise au quotidien. Monsieur Chapus, directeur de l'usine Arcelor Mittal, sait de quoi je parle et je le remercie vivement pour son combat à mes côtés ainsi que tous les élus de la Lozère et de la région Occcitanie."

La conférence en 5 points
La route, un choix aux coûts élevés
Le coût colossal que représente la route pose question et mérite que l'on milite pour plus de considération à l'égard des lignes de dessertes fines du territoire : réalisation de la voirie, ouvrages d'art, bitume, usure due au passage des poids lourds, et surtout pollution de l'air dont on constate de plus en plus les méfaits sur notre santé.

Dans le même temps, l'abandon du ferroviaire est très préoccupante. Ce mode de transport représente pourtant une solution de réduction des émissions de CO2.

Les transports, un enjeu crucial à l'heure de la transition écologique
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en France, les transports représentent 41% des émissions totales de CO2. Ce secteur constitue le seul dont les émissions de CO2 continuent à augmenter (l’effet des choix du « tout-routier »).

La mobilisation citoyenne pour le rail prend de l'ampleur. De nombreuses associations se sont créées dernièrement militant pour le renouveau des trains de nuit, la modernisation ou la réouverture de lignes. Nous sommes à un tournant important qu'il s'agit de bien négocier pour accomplir la nécéssaire transition écologique. À l'heure de l'urgence climatique il est essentiel que chacun se mobilise.

>>> Retrouvez la revue de presse de la conférence

 

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